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Lexique
agriculture urbaine
Ensemble des pratiques agricoles localisées dans la ville ou sa périphérie et dont les produits sont majoritairement destinés à la ville. L’agriculture urbaine relie les lieux de production et les lieux de consommation, elle entretient une proximité fonctionnelle et une influence respective des aires urbaines. Exemples : jardins communautaires, toit maraîchage, serres urbaines, fermes d’insectes, champignonnières, petits élevages… Les pratiques sont si diversifiées que l’on parle parfois des agricultures urbaines.
AGRILE DU FRÊNE
L'agrile du frêne (Agrilus planipennis) est une espèce d'insectes coléoptères. Il a été introduit accidentellement en Amérique du Nord où il s'est répandu dans la majeure partie des forêts tempérées de l'Est, ravageant les espèces autochtones de frênes désormais gravement menacées, ce qui en fait une espèce exotique envahissante. Montréal déploie des efforts importants pour réduire les impacts de l’agrile du frêne sur sa forêt urbaine. Les interventions consistent à traiter les frênes sains, à abattre les frênes dépérissants ou morts et à les remplacer par de nouvelles plantations.
BIOMASSE FORESTIÈRE URBAINE
La définition de la biomasse forestière diffère en fonction de l’usage envisagé de cette dernière. Usuellement, la biomasse forestière fait référence à un combustible utilisé pour la production d’énergie. Dans le cadre de nos recherches, nous adoptons un point de vue urbain et la biomasse forestière urbaine représente la matière organique générée par les activités de foresterie urbaine et par les activités de transformation du bois, comme les scieries. Lorsque l’on parle de biomasse forestière urbaine résiduelle, il faut également intégrer les résidus et sous-produits de ces activités tels que l’écorce, les copeaux et les sciures de bois - ainsi que des arbres non commerciaux et des parties d’arbres. Il faut également considérer certains “résidus verts” qui comprennent notamment les feuilles mortes, les retailles d’arbres, d’arbustes et les résidus horticoles divers issus du secteur résidentiel, municipal, institutionnel ou commercial. Enfin, le bois retrouvé en écocentre, généré par les résident.es et le secteur de la construction peut également être considérés.
centre de données
Infrastructures abritant des installations informatiques (serveurs, disques durs…) où transitent des données. Une entreprise peut détenir ses propres installations ou louer un espace chez un hébergeur qui regroupe plusieurs clients (colocation). Les centres de données dégagent énormément de chaleur et doivent être refroidies pour éviter toute panne, ce qui induit une consommation électrique très élevée. Un des enjeux actuels est donc de limiter cette consommation grâce à l’efficacité énergétique, l’approvisionnement en énergie verte ou grâce à des systèmes de récupération de chaleur.
CHALEUR FATALE
(voir aussi rejet thermique) : chaleur perdue lors du fonctionnement d’un procédé qui n’est pas le but recherché. Par exemple, lors du fonctionnement d’un four, seulement 20 à 40% de l’énergie utilisée constitue de la chaleur utile, soit 60 à 80% de chaleur fatale potentiellement récupérable. Cette chaleur, sous forme diffuse, liquide ou gazeuse peut être récupérée et valorisée pour d’autres applications, telles que le chauffage de serres, par exemple.
BIOMASSE FORESTIÈRE
Matière organique d’origine forestière résultant des activités de récolte (parties non commerciales de l’arbre telle que branches, cimes, feuillage), des activités de première ou de deuxième transformation (écorces, rabotures, sciures et plaquettes) ainsi que des boues, des liqueurs de papetière, des granules et des bûches de bois compressé. Cela inclut aussi le bois de déconstruction sans adjuvant, non contaminé.
ÉCONOMIE CIRCULAIRE
Un système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités. (Définition du pôle québécois de concertation sur l’économie circulaire.)
énergivore
Très demandant en énergie.
Rejet thermique
(voir aussi chaleur fatale) : fluide issus de différents procédés industriels ou des systèmes de refroidissement
L’utilisation des rejets thermiques des uns pour répondre aux besoins de chaleur des autres est au cœur de l’économie circulaire, car on valorise un rejet (la chaleur) afin de réduire les besoins en ressources (combustibles fossiles ou électricité). (source : MERN, gouvernement du Québec)
serres
Espaces de cultures couverts exploitant le rayonnement solaire grâce à des parois transparentes ou translucides offrent un microclimat favorable à une production agricole toute l’année.
SITE DE GESTION DÉCENTRALISÉE DES MATIÈRES ORGANIQUES (SGDMO)
La gestion territoriale des matières résiduelles est un des aspects fondamentaux de l’économie circulaire. En complémentarité des grands sites de traitement des déchets, il apparait opportun de trouver des solutions de valorisation in situ (sur site) des matières résiduelles, particulièrement pour les matières organiques dont le traitement à petite échelle peut permettre d’obtenir un compost de meilleure qualité, utile localement. Concrètement, un SGDMO peut être à l’échelle d’un quartier ou d’un bâtiment, peut-être une plateforme de compostage, un micro-méthaniseur ou un composteur semi-industriel, comme celui de La Centrale agricole.
synergies
Dans le contexte d’une économie circulaire, une synergie est un partage de flux (eau, matière, énergie) entre deux structures ou deux activités.